Parallèlement à sa formation de pianiste, Sophie Lacombe étudie le chant avec Armando Giarratano puis suit pendant plusieurs années les cours de perfectionnement vocal de Bruno Wyzuj, professeur à la Hochschule de Düsseldorf.
Elle obtient en 2002 une médaille d’or au CNR de Boulogne-Billancourt en piano et musique de chambre et intègre le CRR de Paris en 2008 dans la classe de chant de Fusako Kondo. Elle obtiendra son prix en 2010. Parallèlement, Sophie approfondit sa formation lyrique en suivant les cours des Ateliers Professionnels du Sudden Théâtre et en passant un DU de russe à la Sorbonne.
Depuis 2004, elle se produit en France (Théâtre des Champs-Elysées, Salle Pleyel, Salle Gaveau, Église de la Madeleine, Église Saint-Roch, Grande salle de l’UNESCO) ainsi qu’à l’étranger (au festival de musique de St Lawrence Jewry à Londres, Chapelle Kiscelli à Budapest).
Sophie débute à l’opéra dans le rôle du Page et de la Comtesse Ceprano (Rigoletto) puis très vite, on lui confie le rôle de la Comtesse Almaviva (Les Noces de Figaro) sous la direction de Pierre-Michel Durand puis à nouveau en 2012 sous la direction de Mathieu Lamboley. En septembre 2012, alors qu’elle tenait le rôle de La Grande Prêtresse (Aïda), elle remplace au pied levé le rôle titre de Aïda sous la direction de Jacques Blanc au sein des Opéras en Plein Air . Au cours de ces dernières années elle a également eu l’occasion de chanter le Requiem de Mozart, le Messie de Haendel, la Messe en Ut de Mozart, le Gloria de Vivaldi, les Saisons de Haydn, la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre et la Messe en Ut de Beethoven, l’Exultate Jubilate de Mozart, les Litaniae Lauretanae de Mozart et de se produire dans plusieurs récitals (Frauenliebe de Schumann, Liebeslieder Walzer de Brahms, Ariettes oubliées de Debussy, Chansons madécasses de Ravel, La bonne chanson de Fauré, divers Lieder de Schubert, Schumann, Mendelssohn, Liszt, Strauss, Sibelius, Dvorak).
Elle a travaillé en tant que pianiste chef de chant sur les productions de Die Zauberflöte, dirigé par Alexandre Piquion et Debora Waldman, Rigoletto, dirigé par Mélanie Thiébaut, Carmen, dirigé par Paul-Emmanuel Thomas, Cosi Fan Tutte, mis en scène par Henri de Vasselot, Madame Butterfly, dirigé par Jacques Blanc et Debora Waldman, L’Isola Disabitata de Haydn, mis en scène par Fleur Bouillhet, Otello de Verdi, mis en scène par Frédéric l’Huillier, Aïda, dirigé par Jacques Blanc et Debora Waldman, Rigoletto, dirigé par Martina Niernhaussen, ou sur divers oratorios comme le Requiem de Mozart, le Messie de Haendel, le Gloria de Puccini, le Stabat Mater de Dvorak, le Requiem de Verdi.